qui suis-je ?

J’ai vécu les douze premières années de ma vie en Afrique noire, de 1972 à 1984, en Côte d’Ivoire et au Cameroun. Je suis originaire de Marienthal, à 4 km de Haguenau 67.

Cette expérience m’a apporté une vision très différente de notre mode de vie à l’européenne. Le manque de confort matériel a été compensé par un environnement naturel omniprésent et un partage de ma vie au quotidien avec la présence d’animaux sauvages. Animaux que j’ai recueillis, soignés et relâchés avec l’aide de ma mère et ma sœur.

Mon premier contact avec mon don de guérisseuse fût vers l’âge de 8 ans en soignant les animaux sauvages de la brousse africaine. Sans vraiment savoir ce que je faisais, l’animal blessé se calmait rapidement à mon contact, et acceptait les soins que je lui donnais.

A 19 ans, je suis retournée en Afrique (Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Madagascar, Cameroun, Congo (ex-Zaïre ) pour travailler dans le domaine humanitaire, quelques mois dans l’année, et cela pendant 10 ans. 

Durant cette période, j’ai découvert la culture de différentes ethnies et une grande tolérance. En partenariat avec des associations de notre région, je me suis investie dans plusieurs missions pour aider les populations locales (cours de prévention en hygiène, maladie, premier soin, sida… ), en orphelinat (jeux…), en milieu scolaire, écoles d’infirmières et villages de brousse.

En même temps en France je m’occupais de malades du SIDA en phase terminale et en soins palliatifs. J’ai arrêté lorsqu’un enfant de 9 ans est décédé, je m’occupais de lui pendant 2 ans, j’étais trop attachée à lui comme si c’était mon propre enfant. Le deuil à été très dur et à partir de ce moment-là je me suis consacrée totalement à l’humanitaire.

Lors d’une sortie avec le Samu alors que j’avais 20 ans, une dame de 80 ans que je rassurais en posant mes mains sur elle, me dit :
"Mais vous avez le même don que moi et avec la même puissance, c’est important de faire quelque chose avec ces mains!…"
En fait, il s’agissait d’une guérisseuse…
Cela ne m’a pas choqué, car même les animaux sauvages se calmaient déjà avec moi en Afrique.
J’ai commencé à pratiquer, mais les gens étaient trés, trés, réticents, en disant qu’ils n’y croyaient pas, que c’était du charlatanisme, que j’étais dans une secte, etc.
C’était très dur pour moi qui voulais les aider gratuitement, j’ai donc gardé le silence, même avec mes proches sauf mon fils… jusqu’à mon accident de travail en 2009.

Cette année là, opérée d’une hernie discale (jambe paralysée) en urgence, on m’a conseillé de ne plus porter de charge lourde, et donc de changer de métier. Cela à été très dur pour moi car j’aimais mon métier et travaillais de nuit, et j’ai demandé de l’aide la-haut alors que je n’étais pas vraiment pratiquante…
D’un coup brutal : pratiquement tous les jours pendant 3 semaines, des animaux accidentés se sont présentés à moi, d’autres cas certains boitaient et les vétérinaires ne trouvaient pas la cause, d’autres tombaient du ciel…! Peu de temps après, une de mes chiennes fit un AVC, et l’autre une hernie discale paralysante. Comme j’avais prodigué des soins aux animaux blessés, et que j’avais de bons résultats, cela m’a donné confiance de voir qu’après 20 ans, ce don était toujours aussi puissant sans l’avoir pratiqué.  J’ai donc continué avec elles, et ces expériences, m’ont redonné encore plus confiance. Ensuite les propriétaires des animaux m’ont demandé de m’entraîner sur eux-mêmes et donc j’ai fait cela 4 ans…

Le magnétisme sur les personnes et enfants est effectué par un toucher léger fondé sur les vibrations. Ces soins ont pour but de ré-harmoniser le système énergétique et de renforcer le système immunitaire et nerveux.

J’étais ambulancière diplômée d’état 20 ans sur Strasbourg et Sélestat
Missionnée par le Samu 67 et également à la régulation du Samu. les interventions effectuées m’imposaient une réactivité dans l’urgence. Pratiquant des bilans pour le samu dans le privé aussi, sans médecin, sage femme… Une belle expérience qui m’aide aujourd’hui. Toutes ont en commun l’écoute et la disponibilité vis à vis des êtres humains.

Tout ceci m’a apporté une ouverture d’esprit, la tolérance, le côté humain et la simplicité de la vie.

Chaque fois que je voulais m'inscrire à une école ou à une formation, le hasard s'est "arrangé" pour m'en empêcher (enfant malade, appareil ou véhicule en panne, pneu crevé me faisant rater un rdv...). J'ai finalement laché prise et je me suis entrainée à pratiquer mon don de plus en plus ouvertement. Puis la vie m’a fait rencontrer Fabienne Ester et Suzanne Wendling, qui m’ont fortement encouragée d’en faire mon métier, et je les en remercie encore aujourd’hui.